L’audit légal diffère de l’audit interne sur de nombreux points. Le premier requiert les compétences d’un commissaire aux comptes, un professionnel externe à l’entreprise. Cette dernière doit effectivement prouver sa fiabilité et la transparence des données financières auprès de ses clients et de ses partenaires. Gros plan sur les défis d’une intervention d’audit légal.
Adaptez les méthodologies d’audit aux nouvelles normes comptables internationales
L’audit légal consiste en une analyse du fonctionnement et de la comptabilité d’une entreprise. Cette tâche est assurée par le commissaire aux comptes ou l’auditeur légal. L’expert certifié vérifie que les informations financières de la société sont fiables, transparentes et conformes aux normes comptables internationales. D’ailleurs, les méthodologies d’audit sont réadaptées en fonction de l’évolution des normes comptables internationales. L’auditeur légal tient compte des nouveautés en vigueur pour l’année en cours et des modifications prévues pour l’année à venir, d’où l’intérêt pour le programme du DU d’audit légal à Paris qui s’adresse aux aspirants auditeurs en cabinet ou aux commissaires aux comptes. Autrement dit, le commissaire aux comptes dispose des compétences requises pour mener sa mission dans les meilleures conditions. Le processus s’effectue en quatre étapes : l’analyse de la situation, la rédaction d’une lettre de mission, la mise en place d’un plan de mission et la présentation des conclusions des travaux.
Comment répondre aux enjeux de la digitalisation et de la cybersécurité ?
Les évolutions en matière de NTIC poussent les entreprises à stocker des données sur les réseaux. Il s’avère donc primordial d’évaluer leurs systèmes informatiques. L’audit de cybersécurité permet en effet d’identifier les vulnérabilités potentielles du SI. Les procédures dynamiques visent la protection des données. Cet audit se décline en six types de procédures pour mieux répondre aux enjeux de la digitalisation et de la cybersécurité. Ainsi, le diagnostic technique se focalise sur l’infrastructure informatique de la société. Les moyens mis en œuvre facilitent l’identification des failles du SI et des menaces en ligne. L’audit stratégique évalue, quant à lui, l’efficacité de la stratégie de sécurité existante. S’ensuivent le test de vulnérabilité, le test de résistance, l’ingénierie sociale ainsi que l’audit de conformité ANSSI. Ce dernier se décline sous la forme d’une évaluation incluant 42 mesures. Les thématiques traitées tournent notamment sur la sensibilisation et la formation, la connaissance du SI, l’authentification et le contrôle des accès. Les processus portent également sur la sécurité du réseau, sur la sécurité de l’administration, sur la gestion du nomadisme ainsi que sur la mise à jour du SI.
Audit légal : la gestion des risques liés à la complexité croissante des structures financières
Les crises financières, les techniques modernes de gestion des risques, les défaillances des marchés ou encore les nouvelles réglementations impactent systématiquement la procédure d’audit légal. Dans tous les cas, l’auditeur légal doit vérifier la conformité des comptes annuels de l’entreprise. Il mentionne les éventuelles anomalies et irrégularités dans le respect des règles légales et déontologiques en vigueur. Pour rappel, la directive 2006/43/CE ou 8e directive s’applique en Europe. Ce texte a fait l’objet de modifications après la crise financière de 2008. Cette mesure a permis de remédier aux lacunes en matière de contrôle des comptes des organismes financiers et des entreprises cotées.